Le boxeur Sébastien Cornu, ou l’ascension du scorpion

Exemple de traitement bimédia pour Le Mensuel de Rennes et son site web. Portrait du boxeur rennais Sébastien Cornu avant son combat pour la ceinture intercontinentale WBF paru dans le magazine d’avril 2012. Diaporama sonore publié sur le site du magazine après le combat. Prise de son et montage par Xavier THIERRY. Photos de Romain JOLY.

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Le 12 avril, le boxeur Sébastien Cornu dispute la ceinture du championnat intercontinental de la fédération WBF, catégorie super-plume, au Kényan David Kiilu. Une étape charnière de la carrière de ce professionnel, venu de la banlieue parisienne, désormais installé à Rennes.

Lorsqu’il monte sur la balance, c’est le couperet. Comme s’il pesait ses bagages avant d’embarquer à bord d’un avion. Sébastien Cornu, 28 ans, ne doit jamais dépasser les 58,967 kg. Précisément, la limite exacte en poids de sa catégorie, les « super-plumes ». Un intitulé qui va bien au boxeur professionnel du Cercle Paul-Bert (CPB). Cette précision, on la retrouve aussi dans ses coups : « Ils sont secs, ils piquent, observe son entraîneur, Cédric Laporterie. Il frappe comme un gars de 70 kg. » Lire la suite.

Regardez le diaporama sonore du combat de Sébastien Cornu.

Âgés mais pas rouillés

Enquête de quatre pages sur l’émergence des pratiques sportives chez les retraités dans la région rennaise. Publiée dans Le Mensuel de Rennes de février 2013.

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Le papy-boom va-t-il provoquer un engorgement des gymnases ? A Rennes, certains retraités rompent l’isolement en pratiquant une activité physique. D’autres prolongent leur amour du sport de plus en plus tard. Les clubs vont devoir s’adapter pour les accueillir.

Assis sur un banc en bordure du terrain, dans le gymnase Jean-Coquelin, à Rennes, Roger enfi le sa chaussette gauche, puis sa chaussure. Il fait de même avec sa jambe droite. Croise les regards de ses coéquipiers. Il semble, comme Zizou dans une publicité pour de l’eau minérale, « aimer ces moments-là ». Mais Roger a 72 ans. Et davantage de cheveux que la star du ballon rond. Les siens sont blancs, brossés en arrière. Ses épaules sont larges, son sourire charmeur. Il explique que le matin même, il a joué au tennis pendant une heure et demie. Samedi, il a dansé durant quatre heures. Son compteur affiche presque dix heures d’activité physique et sportive par semaine. Pas sûr que Zizou, aujourd’hui retraité, fasse mieux. Lire la suite.

Photos de Romain Joly

Châteaugiron, la citadelle imprenable

Dossier de six pages publié dans Le Mensuel de Rennes de novembre 2010, dans le cadre d’une série d’articles destinés à mener une “radiographie” de plusieurs communes des environs de Rennes.

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La vie démocratique de Châteaugiron fonctionne depuis 2008 sans opposition politique.  Le maire, Françoise Gatel, dirige la commune et l’intercommunalité avec un objectif : faire de Châteaugiron un pôle attractif. Sans dépendre à l’excès de la métropole rennaise.

6 713 Castelgironnais et pas un seul élu d’opposition. Depuis les élections de mars 2008, le maire centriste Françoise Gatel et son équipe se retrouvent chaque mois sans adversaire politique lors du conseil municipal. Une situation exceptionnelle pour une ville de cette taille.
Les prémices de cette anomalie politique sont apparues lors du scrutin municipal de 2001.  Lire la suite.

Photos de Romain Joly

PSA : l’avenir de La Janais en questions

Trois scénarios pour l’usine PSA : l’avenir de La Janais en questions. Dossier de huit pages publié en avril 2012 dans Le Mensuel de Rennes, soit un an et demi avant l’annonce des 1400 suppressions de postes chez le site rennais du constructeur automobile.

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Alliance avec GM, chômage partiel, suppressions de postes… L’actualité récente de PSA-La Janais soulève des interrogations. L’usine va-t-elle fermer ? Survivre dans la douleur ? Rebondir grâce à la voiture propre ? Le Mensuel a imaginé trois scénarios d’avenir pour 2020 et les a soumis aux professionnels concernés.

«La Janais dans dix ans ? Euh… Je ne suis pas Madame Irma. » Cette réponse, Le Mensuel l’a entendue chez l’un de ses interlocuteurs, lorsqu’il a appris que nous préparions une enquête sur l’avenir de l’usine PSA-La Janais. Difficile de se lancer dans la prospective sur une telle question. Surtout au moment où l’industrie automobile française traverse une période de mutations.

En Bretagne, la filière automobile a perdu 8 000 emplois en quatre ans. De 25 000, le nombre de ses salariés est passé à 17 000, d’après les chiffres annoncés lors du comité stratégique des acteurs de ce secteur dans la région, le 15 janvier. La baisse des effectifs chez le fleuron de l’industrie, PSA, a largement contribué à cette saignée. Entre 2007 et 2011, l’usine de Chartres-de-Bretagne a perdu 3 000 emplois, passant de 9 000 à un peu moins de 6 000 salariés. Lire la suite ici.

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Photos de Romain Joly